La plume par où souffle le vent
Point je ne rabats son pan
Je m’accroche à son flanc
Et déguste un poème
Non gras…
Ayant brisé la baguette du délit
Puis vogué dans l’éther
Telle une plume d’un faisan
Il s’agit de ma porte
Ô horde de Boileau
N’étant entachée
Ni de diérèse
Ni de synérèse
Et moins encore de retouches niaises…
Ses gonds sont d’imaginations Ses crissements d’émotions
N’ayant point de clés
Il s’agit de ma porte
Et sur son seuil
J’accomplis mon repos
Il s’agit de ma porte
Ouverte pour tout oiseau blessé
*****
Mohammed El Arjouni
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